Les militaires belges de l’extrême droite (enquête)

RésistanceS Observatoire belge de l’extrême droite  | Samedi 20 mars 2021 |18 : 49

Réaction d'un militaire de l'Armée belge : voir à la fin de cet article.

Le lieutenant-général Émile Janssen en 1961 lors d’une conférence d’extrême droite et un militaire belge dans les années 2010 lié à un groupuscule
néonazi wallon. 
© Archives Ridaf.


 


ENQUÊTE EXCLUSIVE – Ce mardi, le journal d’investigation Médiapart publiait un dossier sur la présence d’activistes néonazis au sein des forces armées françaises. Tout en mentionnant que le phénomène n’était pas neuf, l’enquête de nos collègues démontre qu’il persiste et représente toujours un problème de sécurité intérieure. Entraînés à la guerre et pour certains revenant de zones de conflit, ces militaires sont aussi engagés dans des groupuscules qui prônent la destruction de la République et son remplacement par une dictature. Qu’en est-il en Belgique ? Le journal RésistanceS de l’Observatoire belge de l’extrême droite fait le point sur LE CAS BELGE

 

Lorsque le service militaire était obligatoire pour tous les garçons à partir de 18 ans, les jeunes militants du parti communiste ou de groupes d’extrême gauche effectuaient de préférence leur devoir militaire au sein d’unités combattantes. Histoire de se former aux armes pour être prêts le jour du Grand Soir. Ainsi par exemple, fin des années 1970, l’un des anciens responsables du « SO », le service d’ordre de la Ligue révolutionnaire des travailleurs (LRT), d’obédience marxiste-révolutionnaire trotskiste, avait suivi une formation de para-commando. Ce qui permettra à la LRT de bénéficier d’un SO musclé, redoutable et très efficace pour repousser les attaques violentes de groupes d’extrême droite de l’époque, comme le Vlaamse militanten ordeou le Front de la jeunesse. Depuis la suspension de l’obligation de service militaire en 1992, la présence communiste et de la gauche révolutionnaire ont disparu au sein de l’armée belge. En effet, peu de « cocos » sont séduits par une carrière sous le drapeau belge. Lui préférant l’étoffe rouge de la Révolution internationaliste. 

 

HAUTS GRADÉS CHEZ LES FACHOS

Ce qui n’est pas le cas à l’extrême droite. Dans cet espace politique, l’honneur aux couleurs nationales (à défaut, pour les nationalistes flamands de l’armée, du drapeau jaune avec le lion des Flandres) et aux valeurs militaristes reste à la mode. Souvent fanas de militaria (collectionneurs d’uniformes, de matériel ou d’objets militaires) et amateurs d’armes à feu, des membres de partis et de groupes nationalistes de droite embrassent une carrière à l’armée. Ainsi, des dirigeants et des encartés de cette famille idéologique ont aussi été des soldats professionnels. Les deux cas les plus célèbres sont ceux du lieutenant-général Émile Janssens (1902-1989) et du général Robert Close (1922-2003). Chef de la Force publique au Congo et venant d’un réseau national-catholique de soutien à l’Organisation armée secrète (OAS) durant la Guerre d’Algérie, le premier rejoint les rangs du Parti national belge (PNB) au début des années 1960. Haut gradé de l’armée belge intégré à l’OTAN, le second a d’abord rallié le Parti réformateur libéral (PRL), et rejoindra à la fin de sa vie le Front nouveau de Belgique (FNB), un Front national bis, présidé par une ancienne magistrate bruxelloise étiqueté PRL (elle est aujourd’hui membre du cercle des pensionnés du Vlaams Belang !).

Les officiers supérieurs Janssens et Close sont liés à la nébuleuse du journal d’ultra droite Nouvel Europe magazine (NEM). Le rédacteur en chef de celui-ci, Émile Lecerf (1920-1990), collabora durant l’Occupation allemande avec la branche wallonne de l’institut culturel de la SS, l’élite du Troisième Reich hitlérien. Après la guerre, peu inquiété par l’épuration, Lecerf reste l’un des agents d’un réseau confidentiel regroupant des anciens nazis ralliés aux Alliés pour combattre l’URSS à l’Est, les communistes et l’extrême gauche en Europe de l’Ouest, mais également en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Dans l’antre du boss du NEM, un homme de l’ombre est fort actif. Il s’agit du major Jean Bougerol (aujourd’hui âgé de 86 ans). Il a fait ses classes notamment auprès du ministre de la Défense de 1972 à 1979, le bien connu Paul Vanden Boeynants. Jean Bougerol sera à la tête du Public Information Office (PIO), un service de propagande anticommuniste logé au sein de l’Armée belge, avant de devenir une officine privée.


Le général Émile Janssens  en 1961 à la Une d’un journal d’extrême droite à l’occasion d’une conférence du Mouvement d’action civique (MAC).

© Archives Ridaf.


 

« GROUPE M » AU FRONT DE LA JEUNESSE

Liées directement au NEM et à PIO, des structures internes à l’extrême droite sont mises en place pour rassembler les membres des forces armées. Dans les années 1970-1980, au Front de la jeunesse (FJ), le plus important mouvement de l’histoire de la droite radicale belge francophone (après Jeune Europe), il existe le « Groupe M », la lettre M bien entendu pour militaire. Il y avait aussi au Front, le « Groupe G » qui regroupait des sous-officiers de la Gendarmerie, une force militarisée de maintien de l’ordre qui sera dissoute en 2000 dans la Police fédérale. Après la condamnation de son noyau dur pour constitution de milice privée, le FJ devient en 1983 le Parti des forces nouvelles (PFN).


Dirigeant du groupe nazi
Project Thule. 
Doc. Archives Ridaf.

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Parmi ses dirigeants et activistes des pensionnés de l’armée, mais également des militaires d’active sont présents. C’est le cas du colonel à la retraite Victor Dossogne, le père de Francis Dossogne, l’un des dirigeants-fondateurs du FJ et du PFN. Mais encore de Georges Matagne (1926-1997), un ancien du bataillon belge durant la Guerre de Corée, qui passera ensuite au Front national belge pour devenir son premier député fédéral en 1991. Au Westland new post (WNP), un groupe issu du FJ et membre d’un réseau clandestin lié au NEM et aux services de renseignement militaires de l’OTAN, plusieurs de ses activistes sont des soldats de carrière, dont certains sont casernés au QG de l’armée belge à Evère. En 2006, un autre réseau néonazi clandestin composé de militaires est démantelé. Il s’agit de la branche flamande de l’organisation terroriste transnationale C18 (Combat Adolf Hitler), une scission radicale de Blood & Honour dont le but est de former ses « soldats politiques à la guerre raciale pour la sauvegarde de la Race blanche ». Son chef, Tomas Boutens, après une sévère condamnation et plusieurs années de prison, dirige toujours en 2021 le milieu néonazi en Flandre, avec son groupe Project Thule(PT), composé notamment de motards nationalistes flamands. Tout en maintenant des liens avec d’autres ex ou toujours membres de l’armée. En novembre dernier, sa photo de profil sur son mur Facebook mentionnait fièrement qu’il était un vétéran de l’armée belge. Avec au cou, le Marteau de Thor, un symbole viking apprécié dans le milieu nazi.


OTAN, STANDS DE TIR ET SERVICE DE SÉCURITÉ

En plus de ces militaires professionnels, dans l’extrême droite pullulent encore d’ex-soldats devenus mercenaires. Après avoir fait la guerre dans des « armées privées » en Afrique, c’est le cas de Jacques Borsu, le chefaillon de l’Europese partij-Parti européen (EPE). Ce groupuscule néonazi est alors dans les années 1970-1980 le partenaire à Bruxelles et en Wallonie du Vlaamse Militanten Orde (VMO), un groupe d’action nationaliste flamand dont le führer, Bert Eriksson, est un ancien para-commando. Les techniques militaires sont appliquées au VMO. L’un de ses disciples, Hervé Van Laethem, alors responsable des jeunes de l’EPE, tout juste majeur au début des années 1980, s’engage dans l’armée belge. Il y fera carrière comme sous-officier instructeur en même temps qu’il participe à la direction de la mouvance néonazie belge, pourtant en contact avec des groupes violents allemands, français ou anglais. Jusqu’au jour où il se fera arrêter en flagrant délit lors d’une attaque commando commise par son groupe L’Assautd’un stand antiraciste en 1992 à la gare des Guillemins à Liège. Depuis Van Laethem est resté très actif au sein de l’extrême droite francophone et néerlandophone. Après un passage au FNB, dont l’un des dirigeants est un officier retraité de l’armée, il s’active avec un ancien de la Gendarmerie reconverti dans la vente d’armes, et ami de dirigeants d’extrême droite : Daniel Gilson du FJ-PFN, Pieter Kerstens de l’Alliance bruxelloise contre le déclin et Filip Dewinter du Vlaams Belang. Puis, Van Laethem cofonde en septembre 1999 le Mouvement Nation. Dans celui-ci, d’autres anciens  militaires en seront aussi membres. Dont un, selon les témoignages que nous avons recueillis chez des ex-affiliés de Nation, carrément rattaché au Supreme headquarters allied powers Europe (SHAPE), le quartier général du commandement de l'OTAN, situé à Mons, dans la province du Hainaut. Cet affilié sera présent lors de l’infiltration des manifestations des gilets jaunes, en 2019, par le Mouvement Nation, comme le montrent des photos que nous avons pu consulter.

Sans être passé à l’armée, des militants de la droite nationaliste radicale s’entraînent à la guerre dans des stands de tir, lors de séance d’airsoftou durant des stages militaires proposés par des agences privées en Pologne ou en Tchéquie.Ces « gros bras » bien entrainés servent le plus souvent de troupes de choc et sont membres des SO de partis et groupes d’extrême droite. C’est le cas de Vincent Levêque. Dans sa jeunesse, ce jeune wallon était skinhead tendance « NS », soit « national-socialiste », et fréquentait le café Odal, le repère anversois du VMO. Il effectue ensuite ses devoirs militaires au Camp de Marche-en-Famenne. Après avoir été en 2015 le « chef de section » de la NS-Wallonie, un fan-club liégeois de Léon Degrelle et d’Adolf Hitler, il est désigné, en septembre 2019, responsable de la section de Liège de la « Cellule Accueil et Organisation », le service de sécurité interne du Mouvement Nation. Une structure en charge également du fichage de ses affiliés pour y chasser d’éventuels indicateurs de la Sûreté de l’État, l’une des bêtes noires d’Hervé Van Laethem.



Photos publiées sur Facebook de militaires belges membres ou proches de partis d’extrême droite
© Archives Ridaf.


GARDIENS DE PRISON ET DÉTENUS D’EXTRÊME DROITE 

Une évidence, dans les partis et groupes belges francophones et néerlandophones d’extrême droite, il y a pas mal d’anciens militaires, du simple soldat au haut gradé. Comme il y a aussi d’ex-policiers. Ce fut le cas du commissaire en chef de Schaerbeek Johan Demol. Après les révélations de Solidaire, l’organe de presse du Parti du Travail de Belgique, sur son passé caché au Groupe G du Front de la jeunesse à la fin des années 1970, il passe en 1999 au Vlaams Blokpour en devenir sa tête de gondole électorale dans la région bruxelloise. La direction de l’Alliance pour la Wallonie (APW), un pseudopode du Parti populaire (PP), sur cinq membres, est composée de deux anciens policiers (dont l’ex-chef de corps et commissaire de la ville de Visé) et de deux anciens de l’Armée belge. Le président-fondateur du parti Nouvelles Valeurs Wallonnes (NVWA, anciennement MOVE-Belgium), membre un temps du PP, libéral pur jus et sympathisant wallon de Theo Francken, le leader du courant d’ultra-droite de la N-VA, a été instructeur chez les para-commandos.

Pensionnés ou démissionnaires, ces anciens membres de l’armée et de la police gardent des liens d’amitiés dans les casernes et commissariats.

Récemment, nous en avions encore un exemple avec l’avocat pensionné Éric Vuylsteke, membre du Front de la jeunesse puis du Parti des forces nouvelles, qui reste en liaison avec des anciens de l’organisation française Ordre Nouveau, dont d’ex-para-commandos. Vuylsteke a été l’un des conseillers juridiques du Mouvement Nation. Il est le contact belge du CLAN (Communauté de liaison et d'aide aux nationalistes), une association de soutien aux détenus d’extrême droite. En prison, parmi les gardiens, se trouvent encore des sympathisants affichés ou des affiliés d’organisations nationalistes, identitaires et racistes. Un des anciens directeurs adjoints de la prison bruxelloise de Saint-Gilles, au début des années 1980, était un affilié bien connu du Parti des forces nouvelles. En 2014, une enquête judiciaire a débuté concernant des faits de violences commis à la prison voisine de Forest. Les auteurs formait un groupe de matons dont le surnom donné par les détenus était « les SS ». En mars 2019, dix-sept de ses gardiens sont condamnés à des peines de prison d'un an maximum assorties d'un sursis probatoire.

 

Extraits de compte Facebook de militaires belges membres ou proches de partis d’extrême droite.
© Archives Ridaf.



EMBLÈME NÉONAZI

D’autres gardiens de prison manifestent toujours leur affiliation idéologique sur les réseaux sociaux, comme des soldats d’active. Un voyage sur la toile le confirme. Parmi eux, il y a ceux qui en 2016 ont rejoint les divisions belges – néerlandophone et francophone – des Soldiers of Odin (SoO), une organisation transnationale anti-musulmane d’origine scandinave. Formés en milice paramilitaire, les SoO recrutaient aussi dans des clubs de motards dans lesquels sont adhérents des militaires. Quelques autres exemples. En 2019, Frédéric S. publie des photos de lui durant des opérations militaires dans un pays africain. Sur d’autres photographies, il apparait en compagnie de Francis Coune, ex-chef du groupuscule néonazi NS Wallonie, désormais leader de la branche wallonne du Razorback Clan US, affilié à un courant traditionaliste sudiste de l’extrême droite américaine. En 2016, Frédéric S. diffusait déjà le « valknut », un vieil emblème viking composé de trois triangles entremêlés repris par les suprémacistes blancs néonazis. Mario Jozef V. qui reconnait avoir été engagé en 1991 chez les para-commandos de l’Armée belge affiche toujours lui en mars 2021 sur Facebook sa sympathie politique pour Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang, sa section communale de Dilsen-Stokkem, le Mouvement Nation et le groupe Project Thule de l’ex-militaire nazi Tomas Boutens.

Depuis plusieurs jours, un dénommé Dorian L. agit au grand jour sur le même réseau social. Logisticien à la Défense, il se revendique comme membre de l’association nationaliste Pro Belgica, dont l’un des dirigeants fut le lieutenant-général Émile Janssens, déjà cité au début de notre article. Le même Dorian L. affirme sa sympathie pour le Mouvement Nation, tout en apparaissant en uniforme. 


PROTECTION AU SEIN DE L’APPAREIL D’ÉTAT ?

Dans leur page « Mention J’aime », ces militaires ne cachent aucunement leurs références politiques. Ils sont des fans de Vladimir Poutine, de Donald Trump, de Marion Maréchal … Les partis et groupes politiques qui y figurent, à l’exception parfois du Mouvement réformateur (MR, libéral), sont liberticides : Vlaams BelangProject Yggdrasil, Nation, Valeurs libérales citoyennes (lié au VB), Pegida-Wallonie-Bruxelles, Anti Islam Belgique… Au niveau des médias de références, ils sont dans la plupart des cas bien conservateurs : Pan, Boulevard VoltaireRT

Des militaires belges d’extrême droite ou d’ex-soldats membres de partis ou de groupes nationalistes de droite sont également liés à des amicales d’anciens combattants comme l’European Paratroopers, la Fraternelle royale des Chasseurs ardennais, la Special Forces Friends, le Vriendenkring Para-Commando Nijlen ou la Fraternelle amicale des anciens légionnaires français (il existe même un « groupement régional » de celle-ci à Anvers). Plusieurs de ses liens permettent d’intégrer un réseau développé sur le plan européen.

Outres d’anciens et toujours soldats, officiers, sous-officiers de l’armée, de la gendarmerie, d’ex-agents de services de renseignement, d’ex-policiers, d’anciens mercenaires, des gardiens de prison, dans l’extrême droite des détectives privés sont également actifs, comme Francis Dossogne, déjà mentionné ici au sujet du Front de la jeunesse, aujourd’hui retraité en France et membre du Rassemblement national de Marine Le Pen. Ces profils permettent de bénéficiers des contacts, des soutiens et des protection particulières au sein même de l’appareil de l’État.Ce mardi, justement, un militaire proche du Mouvement Nation publiait sur son propre mur : « Être militaire est un engagement de vie pour servir, avec dévouement et loyauté, sa Patrie et son Roi. »  




Sur Facebook, des militaires belges affichent clairement leur appartenance © Archives Ridaf. 






DEVOIR DE RÉSERVE !

Notre enquête sur les militaires belges d’extrême droite, de hier et d’aujourd’hui, démontrent que nous n’avons pas à faire à un épiphénomène. De plus, il n’est ici que révélé des cas visibles. Il y a encore des néofascistes et d’autres identitaires membres des forces armées, des services de renseignement et de la police qui ne s’expriment pas sur les réseaux sociaux publics, mais sur des réseaux plus confidentiels : Telegram, Parler, VK, GAB... Du simple soldat à l’officier, en béret rouge, vert ou bleu, ils sont membres des différentes unités de la Défense belge : para-commandos, chasseurs ardennais, force aérienne, infanterie, génie… Une poignée est formée à la guerre. Parmi eux, il se trouve des militaires expérimentés, qui ont participé à des missions à l’étranger, sur des terrains d’opération, comme au Kosovo ou au Mali. Dès lors, certains peuvent représenter un danger de sécurité publique s’ils devaient mettre un jour leurs armes au service de leur cause politique.

Dans les années 1970, un projet belge de putsch militaire, sur un scénario à la chilienne, fut déjoué dans la mouvance du NEM. Dans les années 1980, puis 2000, des nazis s’infiltrèrent au cœur de l’armée belge. En 2021, des formations et organisations d’ultra droite comptent toujours sur la liste de leurs adhérents des anciens soldats et des militaires de carrière d’active, mais aussi d’ex-gendarmes et policiers. En Belgique, la liberté d’opinion est garantie par la Constitution. Mais les militaires ont un devoir de réserve. L’appartenance à des partis et groupes nationalistes belges (parti Agir, association Valeurs Nationales, Mouvement Nation, collectif En Colère…) et antibelges (Vlaams BelangVoorpostProject Thule…) pose dès lors beaucoup de questions. Auxquelles devra répondre Ludivine Dedonder, la ministre fédérale PS de La Défense du gouvernement d’Alexandre De Croo. Un dossier à suivre avec grand intérêt.

 

ALEXANDRE VICK

RésistanceS Observatoire belge de l’extrême droite




Un militaire belge (à gauche de l’écran) avec le chef-fondateur de la NS-Wallonie, un fan-club de Léon Degrelle et d’Adolf Hitler.
© Archives Ridaf-Liège.


 


Ancienne de la N-VA, du Vlaams Belang et de Schild & Vrienden, la cheffe du Nationale Beweging à l’entraînement dans un stand de tir.
© Archives Ridaf-Antwerpen.










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