RésistanceS | Observatoire belge de l’extrême droite | Jeudi 24 septembre 2015
Ce
jeudi, la couverture du quotidien La
Libre Belgique
pose la question suivante : « La
N-VA est-elle d'extrême droite ? ». Pour parvenir à y
répondre, le journal s'interroge aussi sur le caractère
« populiste » et « xénophobe » de la
Nieuw-vlaamse
alliantie (en
français : Alliance nouvelle-flamande).
Ligue
national-flamande
La
N-VA a été mise sur pied, en 2001,
par l'aile droitière
national-flamande conservatrice de feue la Volksunie (VU, Union
populaire), le parti nationaliste
qui avait été fondé dix ans après la seconde guerre mondiale,
notamment par des anciens collaborateurs de la Vlaams nationaal
verbond (VNV, Ligue national-flamande), formation d'extrême droite
nazifiée sous l'influence de l'Allemagne hitlérienne. Au sein de la
N-VA, l'identification au VNV relève, pour plusieurs de ses
caciques, de la nostalgie ou/et de la référence idéologique.
L'homme
d'orchestre de la N-VA reste le tonitruant
bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever. Son « entreprise
politique » (le terme est souvent utilisé par le principal
intéressé) constitue le pivot central de l'actuel gouvernement
fédéral, conduit par le libéral wallon Charles Michel (MR).
« Droitisation
extrême des esprits »
Pour
trouver la réponse à la question essentielle à la « une »
de La
Libre Belgique,
au vue des déclarations chocs (de Bart De Wever tout d'abord), des
propositions ultra-sécuritaires de ses représentants et des
révélations sur les liens politiques nauséabonds avec l'extrême
droite de certaines personnalités de la N-VA (Théo Francken, Jan
Jambon...), le journal quotidien a
donné la parole à trois « experts » : les
politologues Pascal
Delwit
de l'Université libre de Bruxelles (ULB), Dave
Sinardet de
la Vrije universiteit Brussel (VUB) et Manuel
Abramowicz,
auteur de livres, de plusieurs études sur l'extrême droite et
rédacteur en chef de notre journal.
Pour
les réponses qu'ils donnent à la question de savoir si la N-VA est
bel et bien (devenu) un parti d'extrême droite, mais aussi pour
lutter contre la « droitisation extrême des esprits » en
Flandre (mais également partout ailleurs dans le pays et dans le reste de
l'Europe), pour soutenir un journal papier courageux, la presse
écrite dans son ensemble et les libraires qui la vendent, achetez
aujourd'hui La
Libre Belgique chez l'un de
ces derniers.
La lutte contre l'extrême droite commence par l'information sur ses dangers.
La lutte contre l'extrême droite commence par l'information sur ses dangers.
SIMON
HARY
RésistanceS | Observatoire belge de l’extrême droite