Nouveau flagrant délit de mensonge pour Jan Jambon ?

RésistanceS | Observatoire belge de l'extrême droite | Lundi 31 août 2020 | Réactualisation d'un article de décembre 2014.


À gauche, image vidéo de l'interpellation mortelle de Jozef Chovanec en 2018 à Charleroi. Il y a plus de cinq ans, Le Journal de RésistanceS, avec son partenaire flamand, Verzet, révélait l'appartenance passée du vice-premier ministre N-VA de l'époque avec un cercle d'extrême droite directement lié au Vlaams Belang © DR.















Affaire Chovanec / Jambon - L'actuel ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), est désormais au coeur du dossier de Jozef Chovanec, un ressortissant slovaque mort suite à son arrestation musclée menée par la police fédérale, en 2018, à l'aéroport de Charleroi. La révélation récente des images de cette terrifiante interpellation, avec notamment une policière qui fait le salut nazi, a choqué l'opinion publique et secoué le monde politique. Alors vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur (et de la Sécurité !) du gouvernement de Charles Michel (MR), Jambon a-t-il été mis au courant, il y a deux ans, de cette arrestation mortelle ? Il affirme que non. Pourtant, ils sont nombreux à l'accuser de mentir.

Comme en décembre 2014 après les révélations des journaux en ligne antifascistes Verzet (Anvers) et RésistanceS (Bruxelles) sur son appartenance passée à la direction d'une organisation d'extrême droite ? Dans le cadre du développement actuel de l'affaire Chovanec, Le Journal de RésistanceS republie son article d'il y a près de six ans sur l'un des premiers mensonges de Jan Jambon.


Jan Jambon, le meneur du parti de Bart De Wever au gouvernement fédéral, depuis sa désignation en octobre 2014 au poste de vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, collectionne les polémiques. Ses propos de compréhension dédouanant les « inciviques » - les collaborationnistes nazis durant l'Occupation allemande de notre pays - ont provoqué une levée de bouclier dans les rangs de l'opposition parlementaire.

Il y a quelques jours, le même Jambon s'est retrouvé au centre d'une nouvelle affaire.Lors d'une conférence récente donnée devant le Katholieke Vlaams Hoogstudentenverbond (KVHV), dont la fraction radicale est liée à l'extrême droite[pour plus de détails sur ce cercle étudiant catholique : voir ci-dessous notre Who's who], il aurait évoqué, selon le site d'information néerlandophone Apache.be, l'existence d'accords secretssignés par les membres de la coalition fédérale.Renfermés dans des « cahiers Atoma », ces accords concerneraient une réforme constitutionnelle imposée par la N-VA et à mettre en chantier en fin de mandat. Les principaux intéressés, de la N-VA flamande au MR francophone, ont tous nié en bloc ce pacte secret.













Débat avec Le Pen

Concernant les liens possibles du ministre N-VA avec l'extrême droite flamande, les journaux antifascistes en ligne Verzet et RésistanceS apportent en décembre 2014 de nouveaux éléments importants.

Lors d’une interview de Jan Jambon diffusée au journal télévisé de RTL-TVI, le 12 octobre 2014, il a été fait allusion à une photo (ci-contre) le montrant lors d'un débat, organisé en 1996, avec Jean-Marie Le Pen, alors président du Front national français. Àce moment, Jambon était connu officiellement comme un des cadres de la mouvance nationaliste flamande « politiquement acceptable ». Au micro de RTL-TVI, le vice-premier ministre N-VA a néanmoins catégoriquement nié toute sympathie pour le chef de l'extrême droite d'outre-Quiévrain (nous reproduisons ici telle quelle sa déclaration) : 

« Je connais cette histoire et je l'ai déjà souvent expliquée. J’étais dans le public où un certain homme, monsieur Le Pen, a fait son discours. Ca ne veut pas dire que tu supportes le discours. Dans ce même endroitquelques mois plus tôt, Kris Merckx du PTB (NDLR : parti de la gauche radicale) était là. J’étais aussi dans le public. Est-ce que ça veut dire donc que je supporte au même moment les idées d’extrême gauche et les idées d’extrême droite ? Montre-moi un texte, une citation où j’ai supporté les idées de Jean-Marie Le Pen. Jamais. On peut pas le trouver. Mais oui, c’est vrai, j’étais dans le public pour écouter monsieur Merckx et monsieur Le Pen. Mais je pense que c’est le droit de chacun d’aller écouter quelqu’un qui donne une explication et de faire son opinion ensuite. Ca ne veut pas dire que tu supportes ces idées. »


La gauche radicale, un alibi ?

Le lendemain de la diffusion de son entretien accordé à la chaîne de télévision privée francophone, Jan Jambon a précisé, dans les colonnes du quotidien La Libre Belgique, que la photo prise en compagnie de Jean-Marie Le Pen avait été faite lors d'une rencontre organisée par un « cercle de débat à Anvers qui invite chaque mois une personnalité connue », sans aucune autre précision. Jambon répétera que Kris Merckx du Parti du Travail de Belgique avait lui aussi été l'un des invités de ce cercle. Rajoutons une précision, occultée ou oubliée par Jambon : le cercle de débat en question se nomme Vlaams-NationaleDebatclub (VNDC). Il s'agit ni plus ni moins d'un cercle de réflexion et de liaison nationaliste directement lié à l'extrême droite [pour plus de détails à son sujet voir ci-dessous notre Who's who].

Utilisé par Jan Jambon comme alibi pour justifier sa rencontre, présentée comme anecdotique, avec Jean-Marie Le Pen, Kris Merckx, que nous avons contacté, affirme qu'il n'a jamais été en réalité l'invité de ce VNDC. Pour le démontrer avec précision, le leader de gauche a pris contact avec Verzet afin de pouvoir consulter les archives de ce cercle nationaliste flamand de débat. Ses archives ont été retrouvées à l’Archief-Documentatie-en Onderzoekscentrum voor het Vlaams-Nationalisme (ADVN, le Centre d’archives, de documentation et de recherche sur le nationalisme flamand), situé à Anvers. L'ADVN possède une riche documentation sur le VNDC. Après la consultation de celle-ci : il n'a été trouvé aucune preuve du passage à sa tribune, comme intervenant, de Kris Merckx. Une lacune dans la gestion de la documentation du ADVN ? 

Kris Merckx a dès lors directement contacté, par e-mail, celui qui fut le président du VNDCde 1991 à 2010, Koen Dillen, par ailleurs fils du président-fondateur du Vlaams Belang et jusqu'en 2014 député européen de ce parti. Dans sa réponse, parvenue le 15 novembre dernier, Dillen junior a précisé que Kris Merckx « n’a jamais parlé devant le Vlaams-NationaleDebatclub , ni été son invité».


Membre d'un club d'extrême droite ?

Pour balayer d'un revers de la main toute sympathie pour Jean-Marie Le Pen, Jan Jambon avait pourtant affirmé avec aplomb la présence de ce responsable de la gauche radicale à un débat du VNDC. Le mensonge du ministre de l'Intérieur est donc évident. Il se double d'une tromperie. 

Lorsque le n°2 du gouvernement de Charles Michel a affirmé, d'abord au micro de RTL-TVI le 12 octobre 2014, ensuite dans les colonnes de La Libre Belgique », le lendemain, qu'il n'avait été en quelque sorte qu'un simple participant du public venu écouter Jean-Marie Le Pen, en avril 1996, à la tribune du VNDC, cela est également totalement faux.

Des documents en possession des journaux antifascistes Verzetet RésistanceS prouvent en effet que le même Jan Jambon fut en personne, à partir des années 1990, carrément membre de la direction duVlaams-NationaleDebatclub, avec en plus et surtout des dirigeants du Vlaams Belang. Ce qui constitue une différence de taille avec ses affirmations faites aux médias francophones. 


Avec la direction du VB

Jan Jambon a donc fait partie d'un cercle de débat politique qui a offert une tribune au président-fondateur du Front national français, mais pas que [voir après cet article la notice du VNDC dans notre Who's who]. Il faut savoir que Jean-Marie Le Pen a exercé une influence certaine sur l'extrême droite en Flandre, des années 1980 aux années 2000. Plusieurs cadres du Vlaams Belang (VB) font ainsi partie en quelque sorte d'une « génération Le Pen », comme des membres-fondateurs de la N-VA d'ailleurs...

Lors de la conférence de Le Pen au VNDC, Jan Jambon se retrouva à la table d'honneur avec l'orateur et les chefs du Vlaams Blok (le nom de l'actuel Vlaams Belang) : Frank Vanhecke (son président de l'époque), Francis Van den Eynde (également dirigeant de Voorpost, un groupe racialiste d'extrême droite), Koen Dillen et Filip Dewinter.

Parmi les autres participants de cette conférence, il y avait aussi un certain Bart De Wever. Et comme Jan Jambon, le futur président de la N-VA fera partie de la direction du Vlaams-Nationale Debatclub !

La présence de Jambon au sein de la direction du VNDC n'est pas anecdotique. Elle confirme les doutes légitimes sur sa formation politique personnelle initiale et ses modèles idéologiques. La question est de savoir àquel courant de droite exactement, Jan Jambon appartient pour finir ?


L'un des documents du Vlaams-Nationale Debatclub en
notre possession qui prouve que Jan Jambon en était l'un de ses dirigeant © Archives RésistanceS-Verzet.


Peut-il encore rester ? Doit-il partir ?

Le journaliste Paul Geudens du quotidien Gazet van Antwerpen écrivait, vendredi dernier, après les révélations sur les accords secrets des partis de la majorité fédérale – dont le MR - à propos d'une possible réforme constitutionnelle en faveur des nationalistes flamands et des réponses évasives apportées par Jan Jambon, au Parlement fédéral, aux députés qui lui posaient des questions à ce sujet : 

« Ce sera difficile d’encore prendre au sérieux le vice-premier ministre. Quand est-il sérieux ? Quand est-ce que c’est pour rire ? Jan Jambon devrait sérieusement faire son propre examen de conscience. Il doit se poser la question s’il ne ferait pas mieux de réorienter sa carrière en tant que comique ou comme marchants ambulants. De cette manière il sera payé pour raconter des histoires ou faire rire les gens. En tant que ministre non. »


Cette réorientation professionnelle, ici évoquée par Paul Geudens, vaut de plus en plus la peine d’être prise en considération. Que Jan Jambon se permet d'évoquer les histoires des coulisses du gouvernement fédéral, dans une ambiance estudiantine, lors d'un débat du KVHV est une chose. Mais est-ce acceptable pour un vice-premier ministre ? D'autant plus que le même KVHV avait lui aussi invité, en 2005, Jean-Marie Le Pen à venir s'exprimer à sa tribune [voir ci-dessous la notice d'infos sur le KVHV].

Les liens actuels de Jan Jambon avec le cercle étudiant catholique national-flamand KVHV, lié à l'extrême droite, et son mensonge sur son appartenance à la direction du Vlaams-NationaleDebatclub, appartenant à une mouvance partisane du leader de l'extrême droite française, sont-ils tolérables ? D'autant plus que comme nous l'avons constaté, Jan Jambon, suite à ses propos accordés à la RTL-TVI et à La Libre Belgiquesur l'accord gouvernemental notamment avec le MR, a été pris en flagrant délit d'un double mensonge.

Conclusion en forme de deux questions. La première : est-ce que quelqu’un qui ment de manière si flagrante à la presse sur son parcours politique peut-il encore être pris au sérieux ? La seconde : Jan Jambon peut-il dès lors rester vice-premier ministre et ministre des Affaires intérieures de notre pays ? 


Les rédactions de Verzet (Anvers)

et du Journal de RésistanceS (Bruxelles).





WHO 'S WHO


LES LIENS DE JAN JAMBON AVEC L'EXTRÊME DROITE



Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond (KVHV)

Il s'agit de la principale association étudiante implantée dans les universités flamandes catholiques, depuis sa création en 1911. A plusieurs moments de son histoire, la KVHV va s'inscrire dans un combat politique marqué par un conservatisme ultra réactionnaire, inspiré par le « national-catholicisme » et les théories antisémites du Français Charles Maurras. La KVHV a servi d'école de formation idéologique à plusieurs hommes politiques. C'est le cas de l'ancien président du Vlaams Belang, Gerolf Annemans. Celui-ci a même été le rédacteur en chef de Tegenstroom, le bulletin d’information de la KVHV. Comme d'autres anciens de ce cercle étudiant nationaliste, Annemans a collaboré à 't Pallieterke, un hebdomadaire satirique national-flamand d'ultra droite diffusant des informations confidentielles sur le monde politique.

Organisant pour ses adhérents des conférences-débats, la KVHV avait invité Jean-Marie Le Pen, en novembre 2005 à Gand. Le titre de la causerie du chef du FN français : « La droite nationale, une idéologie et une vision pour l'Europe ». En 2014, c'est le vice-ministre fédéral N-VA Jan Jambon qui se trouvait à sa tribune.


Vlaams-Nationale Debatclub (VNDC)

Officiellement apolitique, ce « club de débat », fondé en 1980, développe les idées d’extrême droite, en particulier celles qui furent en vogue dans l'entre-Deux-Guerres en Flandre. Son fondateur est un certain Jan Brans. Cet ancien collaborationniste durant l'Occupation fut rédacteur en chef de Volk en Staat, le journal du parti nazi flamand VNV. Il fut même un des bras-droits de Staf De Clercq, le « führer » du VNV. A la Libération du pays, Brans s’exile en Espagne, , comme le nazi wallon Léon Degrelle. Pour eux, le combat politique n'a pas pris fin avec la chute du Troisième Reich. Degrelle et Brans tentent alors de rassembler tous les anciens collaborateurs restés au pays ou ayant pu fuir à l'étranger, notamment en Amérique du Sud. De retour en Belgique après 1969, Jan Brans participe à l'extrême droite locale.

Depuis sa création en 1980, le VNDC de Jans Brans organise régulièrement des débats à Anvers avec des personnalités connues du monde politique, médiatique ou des affaires. Le VNDCtente de se présenter sous un profil pluraliste. C'est pour cette raison qu'il invite des intervenants venant du monde progressiste et académique. Mais aussi avec des orateurs venant de partis démocratiques, ainsi que des journalistes.

Cependant, force est de constater que la majorité des intervenants du VNDC appartiennent surtout à la même famille politique. Comme le démontre la longue liste de ceux qui en furent ses orateurs-vedettes : des dirigeants du Vlaams Blok/Belang (de Karel Dillen à Filip Dewinter), du Vlaamse militanten orde/VMO (cela a été le cas de Bert Eriksson et de Bob Maes qui fut, il y a quelques semaines encore, impliqué dans une polémique qui frappa un autre membre de la N-VA membre du gouvernement fédéral, Théo Francken), des figures de proue de la collaboration.

En 2010, le Vlaams-Nationale Debatclub a changé de nom. De 1995 à 2000 au moins, Jan Jambon en fut l'un des membres de sa direction, avec des dirigeants du Vlaams Belanget du groupe Were Di


L'ex-SS wallon Léon Degrelle avec Koen Dillen dans les années 1990. Membre de la direction du Vlaams Belang, ce dernier fut le président du Vlaams-Nationale Debatclub de 1991 à 2000. Jan Jambon était alors membre également de sa direction © Archives RésistanceS / Verzet.


Were Di / Verbond van Nederlandse Werkgemeenschappen

En français : Défends-toi/Union des groupes de travail des Pays-Bas. Depuis sa fondation en 1962, Were Di joue le rôle de laboratoire d’idées au service du mouvement nationaliste. Il développe de manière pseudo scientifique les idées classiques de ce mouvement : l’amnistie, l’antimarxisme, l’État thiois (les Grands Pays-Bas), la fin de la Belgique et la création d'une Flandre indépendante. Proche sur le plan doctrinal de la Nouvelle Droite française, Were Di va faire la promotion en Flandre des livres de son gourou, Alain de Benoist. Dans les années 1970-1980, ce groupe défend également des auteurs négationnistes, comme Robert Faurisson. Jusqu’en 1976, son président est Karel Dillen, le futur cofondateur du Vlaams Blok. Dans les années 1990, son président est Bert Van Boghout, un ancien Waffen SS. Plusieurs cadres importants du Blok ont été membres de la direction Were Di. Faute de combattants plus jeunes, en 2006, Were Di décide de cesser ses activités. La poursuite de ses travaux de réflexion idéologique a été reprise en main par le service d'études du Vlaams Belang.

Were Di était aussi directement en contact avec le Sint-Maartensfonds (SMF), lui aussi bien connu de Jan Jambon.



Sint-Maartensfonds (SMF)

Le Fonds Saint-Martin a été créé en 1951, sous le nom de Vlaams Verbond van Oostfrontstrijders (en français : Association flamande des combattants du Front de l'Est). Il s'agit d'une amicale d’entraide au profit des collaborationnistes flamands. Son bulletin de liaison porte le titre de Berkenkruis, le nom de la croix déposée sur les sépultures des SS morts sur le Front russe durant la Deuxième Guerre mondiale. Le SMF est très bien organisé et a des sections locales partout en Flandre, ainsi qu’une en Argentine où vivent des exilés flamands depuis la Libération. Politiquement, cette amicale entretient des relations étroites avec la Volksunie (l'ancêtre de la N-VA), puis également avec le Vlaams Blok dès sa création en 1978.

Depuis 2006, les activités du SMF ont été reprises en mains par les scouts nationalistes du Vlaams Nationaal Jeugverbond (VNJ) et le groupe d'action Voorpost, deux mouvements liés au Vlaams Belang. En 2001, Jan Jambon avait été l'un des orateurs des commémorations organisées à l'occasion du 50eanniversaire de fondation du Sint-Maartensfonds.


SIMON HARYS
Journal de RésistanceS
Observatoire belge de l'extrême droite





ORIGINE CET ARTICLE ?

L'article que vous venez de lire ci-dessus est le résultat d'une enquête d'investigation journalistique faite par les journaux Verzet (Anvers) etLe Journal de RésistanceS (Bruxelles). Elle a été publiée en décembre 2014. Et fut reprise par plusieurs journaux de la presse mainstream, comme La Libre Belgique (notre illustration ci-dessous). Notreenquête suscita également un vif débat au Parlement fédéral où l'opposition, face à l'attitude désinvolte de Jan Jambon, quitta l'hémicycle.Àl'occasion des révélations en août 2020 sur la mort de Jozef Chovanec, un ressortissant slovaque, suite à son arrestation violente par la police fédérale, en 2018, à l'aéroport de Charleroi, et les images de cette interpellation, avec notamment une policière qui fait le salut nazi, Le Journal de RésistanceS republie son enquête de l'époque. Une enquête qui démontre que l'ancien vice-premier ministre fédéral, ministre fédéral de l'Intérieur et de la Sécurité d'octobre 2014 à décembre 2018, et actuel ministre-président de la Flandre N-VA n'est pas à son premier mensonge « possible ».







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© RésistanceS | Lundi 31 août 2020 | Réactualisation d'un article de décembre 2014.