Nationalistische studentenvereniging (NSV)

 Dictionnaire de l'extrême droite flamande

RésistanceS Observatoire belge de l'extrême droite | 19 octobre 2019



Fondé en 1976, par des dissidents du Katholieke vlaams hoogstudenten verbond (KVHV), le vieux cercle historique des étudiants catholiques, lNationalistische Studentenvereniging (NSV, Association des étudiants nationalistes) est toujours, en ce début d'année universitaire, implanté à Anvers, Louvain, Gand et Bruxelles.

Parmi les fondateurs du Vlaams Blok (VB, Bloc flamand), le nom de 1978 à 2004 de l'actuel Vlaams Belang (VB, Intérêt flamand), il y a des membres ou d'anciens dirigeants du NSV, dont son premier leader, Edwin Truyens, qui reste toujours actif dans l'amicale des anciens du NSV. Presque tout membre du VB qui se respecte et qui a entrepris des études après 1976, est passé par ses rangs. Cette associations étudiantes regroupent des militants radicaux de la cause national-flamande. 

Le NSV collabore régulièrement à d’autres groupes d’action nationaliste, comme le TAK ou le Voorpost. Dans les années 1980-1990, il avait des contacts avec le groupe néonazi francophone L’Assaut et Robert Steuckers, le dirigeant de la Nouvelle Droite bruxelloise franco-néerlandophone. Le NSV éditait un journal, « Branding » (Brisant). Auparavant son organe de presse portait le titre de « Signaal » qui fut aussi celui du journal de la propagande nationale-socialiste durant la dernière guerre mondiale. La croix celtique, symbole de l'extrême droite européenne, reste en 2019, le sien aussi.




Source : cette notice du Dictionnaire de l'extrême droite flamande de RésistanceS est basée sur son article « Le  ''pape'' de l'extrême droite intellectuelle française à l'université de Gand » (voir ici) publié en octobre 2019.



 

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