Election et présentation du nouveau conseil d'administration de l'asbl éditrice du journal RésistanceS.be

RésistanceS  Observatoire belge de l'extrême droite  Samedi 30 décembre 2017]





Les membres du nouveau conseil d'administration de l'asbl RésistanceS, en charge de l'édition du journal en ligne RésistanceS, élus lors de l'Assemblée générale du 16 décembre dernier sont : 



Françoise Bolle

Elle est née huit ans après la Libération. Elève à l'athénée Royal Jean Absil, à Etterbeek, en option gréco-latine,Françoise est une femme de caractère. Ses qualités ? Elle est autonome et soucieuse du travail fini. Elle a des capacité de gestion d’une équipe, en étant enthousiaste et persuasive. Les challenges ne lui font pas peur.

Des qualités confirmées par sa vie professionnelle bien remplie : dans une société intérimaire en constructions navales, chez un notaire, à la direction d'une maison de retraite, dans un centre psychothérapeutique, à la Ligue des familles, au Cabinet du Secrétaire d'Etat à la Coopération au Développement Eddy Boutmans (Groen, alors Agalev), au journal Le Phare du Syndicat des locataires de logements sociaux ...

En parallèle à ses carrières professionnelles, Françoise s'engage très vite pour la défense des droits individuels et collectifs. Comme quelques autres, elle est le portrait idéal de la militante indéfectible. Et cela depuis trois décennies.


Après le « dimanche noir » du 24 novembre 1991, lorsque l'extrême droite flamande et francophone - dans une moindre mesure - émergent massivement sur la scène électorale, elle s'engage activement au Front antifasciste de Bruxelles (FAF-BXL). Françoise milite également à la Ligue des droits de l'Homme (LDH), dont elle reste aujourd'hui encore très proche. Elle est toujours, et plus que jamais, très active, comme bénévole, pour une asbl bruxelloise d'animation artistique, populaire et locale, mais réserve en plus encore du temps pour d'autres associations. Françoise ne s'arrête quasi jamais.

Depuis un certain temps, dans l'ombre de notre combat, elle participait, comme secrétaire de rédaction, à la réalisation du journal « RésistanceS », en duo avec une désormais co-présidente d'un parti politique. Depuis ce mois de décembre 2017, Françoise fait partie également et officiellement de la direction de son asbl éditrice.


Jean-Pierre De Staercke

Né à Ixelles, le 6 juin, le jour du débarquement de Normandie, mais bien plus tard, il fait Sciences Po à l'Université libre de Bruxelles (ULB) où il y présente un mémoire consacré au Service d'action civique (SAC), une police parallèle fondée par de Gaulle et pour de Gaulle qui tient à être protégé et informé par une garde prétorienne tout à lui dévouée. Après le départ politique du chef de la France Libre, le SAC connaîtra une dérive mafieuse. Dès le début des années ‘80, De Staercke se spécialise dans l’investigation politico-judiciaire.

Au fil des procès, des plus banals aux plus médiatisés, comme celui de la milice néonazie WNP, sous-traitante de services de renseignement, d'Agusta-Dassault ou d’affaires criminelles aux relents politiques, il est devenu l'un des meilleurs spécialistes du monde judiciaire belge.

Il a écrit pour le Journal des Procès, le quotidien Le Peuple, le magazine L'instant, l'hebdo Le Vif-l'Express, l'agence Belga, L'Avenir... En 1997, il rédige « Bonvoisin, la saga du baron noir et SOS Sahel-Nihoul : autopsie d'une escroquerie », publié aux éditions Luc Pire. Neuf ans auparavant, il avait cosigné avec André Van Bosbeke « Chevaliers du vingtième siècle : enquête sur les sociétés et les ordres de chevalerie contemporains », paru chez EPO. Il est encore le co-auteur des « Barbares. Les immigrés et le racisme dans la politique belge », édité chez EPO en 1988 par les revues francophone et néerlandophone CelsiuS et Halt, « Appelez-moi Elvira, traite des femmes et réseaux de pédophilie », paru chez Luc Pire en 1994. Cinq ans plus tard, il publie « Agusta-Dassault : la cassation du siècle » toujours chez Luc Pire. Enfin, « Saint-Gilles : huit siècles d'histoire(s) 1216-2016 », paru aux éditions Mardaga en 2016, porte aussi sa signature. « JPDS » est par ailleurs formateur en journalisme à l'Academy de l'IHECS, la célèbre école bruxelloise de journalisme.

Membre-fondateur du mensuel franco-belge d'investigation contre l'extrême droite CelsiuS, il participe en 1997, à la création du journal RésistanceS et s'y occupe de sa rubrique judiciaire intitulée « Robes noires et chemises brunes ». Qu'il reprendra à partir de 2018 sur le nouveau site de RésistanceS.


Manuel Abramowicz

Après des études à l'Institut supérieur de sciences humaines appliquées (ISSHA-EOS), qui seront ensuite complétées par une licence en Politique économique et sociale à l'Université de Louvain (FOPES-UCL), il a travaillé au Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie (MRAX) et écrit ses premiers articles et enquêtes d'investigation sur l'extrême droite pour son journal. Ensuite, Manuel rejoint, tour à tour, un cabinet ministériel, les éditions EVO, aujourd'hui Couleur livres, et le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme. En 2009, il se réoriente dans l'enseignement au sein d'une haute école bruxelloise pour y devenir enseignant en travail social et en communication.

Manuel est le co-auteur et auteur
de plusieurs livres, dont « Extrême droite et antisémitisme en Belgique de 1945 à nos jours », publié en 1993 chez EVO, et « Le guide des résistances à l'extrême droite » en 2005 aux éditions Labor, ouvrage qui recevra le « Prix du meilleur livre politique » remis au Parlement francophone.

Comme Jean-Pierre De Staercke, Manuel est un ancien membre de la rédaction de la revue
CelsiuS qui donnera naissance en 1997 au journal RésistanceS. Rédacteur en chef de celui-ci, il préside son asbl éditrice dès sa création en 2002. Pour RésistanceS, Manuel participe encore régulièrement à des émissions de radio et de télévision, donne des conférences et des séminaires de formation pour des organismes sur l'extrême droite, le racisme et le radicalisme violent.


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