RésistanceS | Observatoire belge de l'extrême droite | Mardi 2 décembre 2015
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à notre article Le
Front National belge n'est pas mort, il a trente ans,
publié le 15 novembre dernier, nous avons reçu une demande de
rectificatif de la part de Salvatore Nicotra. Conseiller communal du
FN belge de 1994 à 2000 dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles,
il a remplacé en 2009 Daniel Féret, le président-fondateur du
Front national dans notre pays, au poste de président de l'asbl
fondatrice de ce parti d'extrême droite. Suite à des actions
judiciaires enclenchées contre lui par Marine Le Pen, la présidente
du FN français, Salvatore Nicotra a remis sa démission en 2012.
Voici son rectificatif.
« Je
me permets de vous écrire afin d'apporter quelques précisions en ce
qui me concerne suite à votre article.
J'ai
été invité à l'anniversaire des trente ans du FN belge en tant
qu'ancien président du Front National belge tout comme Daniel Féret.
Ce sont messieurs Borbouse et Sadaune qui ont organisé cet
événement qui se déroulait dans une salle privé et non un café.
Ces
festivités n'étaient pas publiques puisque, comme vous le
soulignez, les entrées étaient filtrées par un service d'ordre et
seulement les personnes invitées pouvaient pénétrer dans la salle.
Suite
à l'arrêt du 15 mars 2012 qui m'interdit d'utiliser les marques du
FN français ainsi que celles du FN belge, j'ai démissionné du
conseil d'administration et ne suit plus membre de cette asbl. Je me
suis exprimé en qualité de président de la Ligue européenne
(sigle sous lequel je siège à Fleurus) et j'ai évoqué brièvement
les années durant lesquelles j'ai assuré la présidence du FN belge
et lorsque j'ai évoqué les élections futures je ne me suis pas
prononcé sur le sigle que j'utiliserai. Je précise également que
j'ai accepté l'invitation à la condition expresse qu'il n'y ai
aucun sigles ou marques litigieux dans la salle et ce afin de
respecter l'arrêt du 15 mars 2012. »
Salvatore
Nicotra
Conseiller communal à Fleurus et président-fondateur
de la Ligue européenne nationaliste
> NOTRE ARTICLE EN QUESTION
Le Front National belge n'est pas mort, il a trente ans